Au sujet de l’auteur…
Né en 1970… je suis venu à la course sur le tard (35 ans). Lors de la naissance de ma fille Jade (novembre 2005), alors que je pratiquais le VTT loisir depuis quelques années, je me suis fais la réflexion qu’il fallait que je change de sport le VTT étant trop chronophage désormais…
Plus jeune, j’avais tenté à plusieurs reprise de courir, mais je n’y prenais aucun plaisir, et m’étais dit que ce n’était pas pour moi !
J’ai donc commencé, avec quelques amis, à faire des petites sorties de 30 minutes. Les premières furent terribles et relativement espacés. Petit à petit, notre petit groupe s’est dispersé, et de ce fait, les sorties aussi.
Malgré tout, il était nécessaire que je me bouge et le plus simple pour le faire, c’était de se mettre à la course à pied de façon régulière.
Un des avantages, c’est qu’il ne faut pas grand chose comme équipement : un short, une paire de basket et c’est parti ! Même en déplacement, on trouve facilement de la place pour emporter ce peu d’affaire.
A cette époque, avec ma collègue, nous faisions de nombreux déplacements professionnels dans le centre de la France et à maintes reprises nous allions courir de bonne heure le matin, parfois sous la pluie, dans la neige. J’en garde d’excellents souvenirs.
Travaillant dans l’informatique, mon activité professionnelle étant pour le moins très sédentaire et parfois stressante, il m’est apparu comme une nécessité de faire du sport pour contrebalancer les effets de cette sédentarité et du stress autant d’un point de vue physiologique que psychologique. On sait tous, désormais, que l’exercice physique procure rapidement un bien être. Le sport, bon pour le corps et l’esprit : Tout bénef ! 😉
Au fil du temps, mes sorties de course à pied sont devenues plus régulières et plus longues.
Ces séances de course à pied se déroulaient la plupart du temps sur le bitume, parfois, sur du chemin plat. C’est en 2015, qu’il m’est venu l’idée, de sortir du goudron pour aller courir sur des chemins, des sentiers avec du dénivelé aussi bien positif que négatif. Dans les aspects positifs : être au plus proche de la nature, pas de circulation automobile, pas de gaz d’échappements, pas de pollution sonore. Revers de la médaille, en fonction du dénivelé positif/négatif, l’effort est bien plus important que sur le plat.
Et puis, un jour, j’ai pris un dossard…
Alors, pourquoi ce site ?
- Par ces récits, j’essaye de partager avec vous, non pas la performance car souvent il n’y en a pas, mais mon ressenti, mes émotions au travers de ces épreuves. Si vous y prenez du plaisir en les lisant, je suis content 🙂
- Notre corps est une fabuleuse machine et ces aventures me permettent de m’en rendre compte chaque fois un peu plus. Lorsque j’ai pris mon premier dossard (un trail de 12kms à Collobrières en juin 2016) j’étais loin de me douter qu’un jour il me serait possible de prendre le départ d’un ultra trail… Alors, pourquoi pas vous ? Si je peux vous donner l’envie de vous lancer, c’est encore mieux !
- Certes, il est plus facile de rester confortablement installé dans son canapé. Mais la vie est courte, et pour ne pas avoir de regrets plus tard, mieux vaut se lancer des challenges, qu’ils soient sportifs ou tout autre, tant que l’on est vaillant. Et au final, que l’on réussisse ou que l’on échoue, l’on ressortira toujours grandi de nos défis, l’on aura appris un peu plus sur nous même et repoussé nos limites ! Et c’est bien là notre victoire, non ?
Anthony
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